© Source : Conseil départemental de Mayotte – DRTM/SRF

Le projet d’« Expérimentation d’itinéraires techniques alternatifs de reboisement de padzas en espèces indigènes », n’a pas seulement un titre qui envoie du bois. Il le fait pour de vrai. Mené avec financement FEADER et avec l’appui de l’Office national des forêts (ONF), le Conservatoire botanique national de Mascarin (CBNM) et la société allemande Innovation et Qualität (INOQ), il a même reçu le Prix National du Génie Écologique en 2020.

Réalisé en deux phases de 2015 à 2020, il avait pour but de développer de nouvelles techniques de reboisement des padzas, cette fois avec des espèces indigènes de Mayotte. Il a permis des avancées certaines et importantes dans ce domaine. L’effet bénéfique, pour le plant, de l’utilisation du sol issu de l’emplacement ciblé pour le reboisement a été mis en évidence. Trois itinéraires techniques ont également été identifiés et semblent permettre une bonne adaptation des plants aux conditions contraintes des padzas. Avec deux espèces phares : le Nato (Mimusops comorensis) et le Mihala (Phoenix reclinata). La possibilité d’enrichir la palette végétale utilisable sur padza a d’ailleurs été confirmée, avec le Koundrakoundra (Ochna ciliata) et le Sari batrini (Gagnebina pterocarpa), qui présentent une bonne résilience. L’effet positif de l’amendement sur la croissance des plants indigènes a également été confirmé, et ainsi le fait que le stress majeur des plants sur padza réside principalement en un déficit de matière organique. De bonnes nouvelles donc.

Rapport final du projet à télécharger :